Elémentaire, mon cher Asimov !

Cet article a été publié en février 1999 dans le numéro 4 de Hors-Service , puis en mars 2005 dans le numéro 56 de Terminus, journal du fan-club d'Isaac Asimov.

Isaac Asimov était un auteur prolifique. En quantité, bien sûr (il a publié environ quatre cent cinquante livres), mais également dans la variété des genres abordés : science-fiction, livres et articles de vulgarisation scientifique, ouvrages historiques, histoires drôles, éditions commentées d’œuvres littéraires, romans de science-fiction pour la jeunesse.

Figurent aussi dans sa bibliographie des romans et nouvelles policiers, lesquels représentent une part non négligeable de l’œuvre du « Bon Docteur ».

Asimov, lecteur de romans policiers

Asimov a expliqué1 que dès l’enfance il fut un fervent lecteur de policiers, et que cette passion ne s’est jamais atténuée avec l’âge. Mais il n’aimait pas tout dans le policier : romans noirs, thrillers, « psychopathologie criminelle; » (pour reprendre ses propres termes), excès de violence et de sexe n’avaient pas sa faveur. A ce que l’on pourrait appeler le policier moderne, il préférait en effet les plus classiques récits à énigmes : huis clos mettant en scène un nombre limité de suspects, un brillant détective qui trouve la solution par la réflexion et non par l’action, le tout dans une ambiance courtoise. Dans ce policier-là, le lecteur possède les mêmes informations que le détective et il peut (s’il est suffisamment malin) trouver par lui-même la solution de l’énigme.

Asimov appréciait des auteurs comme Dorothy Sayers, N’gaio Marsh ou Michael Innes. Ses œuvres préférées restaient toutefois celles d’Agatha Christie, et plus particulièrement les romans mettant en scène Hercule Poirot.

Asimov, auteur de romans policiers

On écrit avant tout ce qu’on aime lire. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’Asimov-auteur se soit lancé dans le genre policier. Et à voir l’enthousiasme avec lequel il parle de ses lectures, rien d’étonnant non plus à ce que le policier représente une grande partie de son œuvre de fiction : plus d’une centaine de nouvelles, regroupés dans huit recueils, et cinq romans. Comme on peut s’y attendre, ses goûts de lecteur se retrouvent dans ses textes : Asimov n’a écrit que du policier à énigme tel que décrit ci-dessus.

Pourtant, même à l’intérieur des limites du récit à énigme, on peut distinguer dans son œuvre trois formes différentes de policier : le policier pur, la science-fiction policière et une forme que je qualifierai de « science-fiction à énigme; », dont l’esprit relève du policier à énigme bien que n’appartenant pas à proprement parler au genre policier.

Les romans policiers

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En 1958 paraît le premier roman policier d’Asimov : Une Bouffée de mort. Il lui était, affirme-t-il dans Moi, Asimov, plus facile d’écrire du policier que de la science-fiction car il n’avait pas besoin de bâtir un nouveau monde, une nouvelle société, ni à imaginer la façon dont les individus interagissent avec elle : il lui suffisait de choisir un contexte qu’il connaissait bien. De fait, Une Bouffée de mort se déroule dans le milieu universitaire et de la recherche en chimie, milieu qui était loin d’être inconnu à Asimov puisque c’est dans ce domaine qu’il a obtenu son doctorat. On peut d’ailleurs noter de nombreuses similitudes entre ce roman et le récit qu’il fera dans son autobiographie de son expérience universitaire2.

Une Bouffée de mort commence juste après le décès dans son laboratoire d’un étudiant en chimie. Le policier dépêché sur les lieux croit à un accident, mais il ne connaît rien à la chimie. Ce n’est pas le cas du directeur de thèse de l’étudiant décédé, qui conclut à un meurtre et entreprend de mener sa propre enquête.

Ce roman est typiquement un policier « cérébral » : un seul meurtre, qui a lieu avant le début de l’action, un nombre limité de personnages qui sont interrogés tour à tour, et des fausses pistes jusqu’à ce que le véritable meurtrier tombe dans le piège tendu par l’enquêteur, se démasquant involontairement lors d’une scène digne d’un Colombo. Et bien entendu, on ne trouve pas la moindre trace de violence physique dans tout le roman.

Asimov n’a en tout et pour tout écrit que deux romans policiers. Le deuxième, Murder at the ABA (1976), reste inédit en français. Mais Asimov ne s’est pas arrêté là pour autant.

Le Club des Veufs Noirs

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En 1972, Asimov écrit Le Sourire acquisiteur, première nouvelle de la série dite des Veufs Noirs qui s’avérera fort longue. La plupart de ces textes a tout d’abord été publiée dans Ellery Queen’s Mystery Magazine. Les soixante premiers ont été édités en cinq volumes et traduits en français ; cinq autres restent encore inédits chez nous.

Chaque nouvelle, dont la structure est quasiment immuable, se déroule au cours du dîner mensuel d’un club, le Club des Veufs Noirs3. Durant le dîner, les six membres du club et l’invité évoquent divers sujets. N’ayant souvent rien à voir avec l’énigme à venir, ces discussions à bâtons rompus occupent dans le récit une place non négligeable ; elles font partie du charme de la série et en constituent un des « gimmicks ». A la fin du repas, l’invité est interrogé sur sa vie et ses centres d’intérêts, ce qui ne manque jamais de mettre à jour une énigme. Par un jeu de questions-réponses et de déductions – les nouvelles sont presque entièrement dialoguées – les Veufs Noirs s’efforcent de résoudre l’énigme. C’est quand ils abandonnent ou croient avoir trouvé la solution qu’intervient Henry, le serveur. En quelques phrases et éventuellement une ou deux questions supplémentaires, ce dernier trouve la véritable solution de l’énigme, qui s’avère toujours beaucoup plus simple que toutes celles évoquées jusqu’alors.

Toutes les énigmes ne relèvent pas réellement du policier, loin s’en faut. Nombre d’entre elles consistent en fait à résoudre un mystère survenu à l’invité dans sa vie quotidienne (par exemple un homme se demande comment sa femme a pu sortir d’un restaurant sans qu’il la voit4) ou bien relèvent du jeu mathématique, scientifique5 ou intellectuel. Mais d’autres font intervenir un délit plus ou moins grave : escroquerie, vol, espionnage, meurtre.

Les Veufs Noirs ne visitent jamais les lieux du crime, et examinent très rarement des pièces à conviction. Ils se contentent d’interroger au restaurant leur invité, sans avoir la possibilité de questionner les autres protagonistes impliqués dans l’affaire. Chaque nouvelle commence après l’action-délit (parfois des années après), et se termine avant une éventuelle action à l’encontre du coupable. Les enquêtes des Veufs Noirs sont cérébrales à cent pour cent.

La nouvelle Dimanche matin, aux aurores6 est caractéristique du style Veufs Noirs. Au cours des papotages habituels, Gonzalo, l’un des membres du club, évoque le meurtre de sa sœur qui a eu lieu trois ans auparavant. En ce dernier dimanche d’avril, son époux s’était rendu chez Gonzalo suite à une dispute conjugale. Ce dernier avait accepté de le recevoir peu après huit heures du matin – détail resté gravé dans sa mémoire puisque c’est l’heure à laquelle il se réveille systématiquement tous les matins7. Peu après, la sœur de Gonzalo était assassinée, sans doute par des cambrioleurs. Par simple jeu, les Veufs Noirs entreprennent de chercher d’autres coupables et d’autres mobiles. A la fin, Henry suggère l’identité du véritable coupable, le beau-frère lui-même, et ce malgré l’alibi fourni par le véritable réveil humain qu’est Gonzalo. Le meurtre s’est en effet déroulé le jour du passage à l’heure d’été, et il y a deux jours par an où un « réveil humain » se réveille à la mauvaise heure. Le meurtrier avait compté sur ce fait pour obtenir un faux alibi. Le lecteur possédait tous les éléments – noyés dans les détails – pour découvrir seul la vérité. Il lui suffisait d’être aussi malin qu’Henry… et Asimov.

Les cousins germains des Veufs Noirs

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Asimov a écrit une autre série de nouvelles à énigmes, dans laquelle quatre hommes se retrouvent périodiquement dans une bibliothèque et entament une discussion. Cette discussion finit par soulever une énigme que l’un d’entre eux, Griswold, finit toujours par résoudre. Asimov a écrit plus d’une trentaine de Griswold, parues au cours des années 80 dans le magazine américain Gallery. Elles n’ont pas été traduites en français.

La science-fiction policière

De nombreuses nouvelles des Veufs Noirs sont en rapport plus ou moins lointain avec un sujet scientifique, et on a vu que Une Bouffée de mort se déroule dans le milieu de la recherche en chimie. Même quand il écrivait du policier pur, Asimov restait attiré par ses autres amours que sont la vulgarisation scientifique et la science-fiction. Il a donc combiné ces trois centres d’intérêt dans son œuvre de science-fiction policière.

Le danger pour un auteur de romans policiers est de tricher avec son lecteur, de lui cacher des faits qu’à la fin il sortira d’un chapeau ou de la poche de l’imperméable de son détective privé. Le risque est amplifié en science-fiction en ce sens que l’histoire se déroule dans un univers imaginaire, dont le lecteur ne connaît les règles que si elles lui ont été exposées par l’auteur. Ainsi ce dernier doit-il par exemple s’interdire d’utiliser au dernier moment, pour la résolution de l’intrigue, quelque super gadget technologique en guise de deus ex machina futuriste. Ou pour citer Asimov dans sa préface du recueil Histoires mystérieuses, il ne faut jamais écrire « Ainsi que vous le savez, mon bon Watson, mon frannistan portatif est parfaitement capable de détecter en un clin d’œil le bijou caché. ». Cette règle, Asimov a toujours su la respecter, aussi bien dans ses romans que dans ses nouvelles de science-fiction policière.

Les romans de science-fiction policière

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Sur la suggestion d’Horace Gold, alors rédacteur en chef de Galaxy, Isaac Asimov écrit en 1953 un roman – et non plus des nouvelles – sur ses fameux robots positroniques, un roman mettant en scène un détective humain et un comparse robot. Les Cavernes d’acier est depuis devenu un classique. Dans ce roman, les hommes vivent dans des villes souterraines surpeuplées et côtoient non sans mal des robots de plus en plus nombreux et évolués. La tension est exacerbée par la rivalité entre les Terriens et les Spaciens, ces hommes qui ont colonisé d’autres planètes, ignorent la surpopulation et cohabitent en paix avec les robots.

Aussi la situation est-elle grave lorsqu’un ambassadeur spacien sur Terre est assassiné. Pour compliquer la situation, il n’y a aucun suspect plausible : seul un robot, présent sur les lieux, aurait pu commettre le forfait, mais sa culpabilité est totalement exclue par la Première Loi de la Robotique qui empêche tout robot de malmener un être humain. Le détective Terrien Elijah Baley est chargé de cette délicate enquête, avec l’aide du robot spacien R. Daneel Olivaw.

Les Cavernes d’acier reprend et renouvelle, par le biais de la science-fiction, le thème policier classique du meurtre en chambre close. Dans un chapitre final typique d’Agatha Christie, le détective rassemble les protagonistes de l’affaire, fait le point sur l’enquête – indices, fausses pistes et faux coupables. Puis à l’issu d’un raisonnement logique il dénonce le meurtrier, qui est bien entendu la dernière personne à laquelle on aurait pu penser. Comme toujours, le lecteur disposait depuis le début des éléments suffisants pour identifier le meurtrier, le mobile et le moyen.

En 1957 paraît Face aux feux du soleil, la suite des Cavernes d’acier. Un meurtre a été commis sur Solaria, et ce meurtre est inexplicable car cette planète n’est peuplée que de robots (soumis à la Première Loi) et d’humains ayant développée une phobie du contact physique. Encore un mystère en chambre close, donc. Dépêchés sur les lieux, Elijah Baley et R. Daneel Olivaw sauront expliquer l’inexplicable.

En 1958, Asimov abandonne quasiment la science-fiction. Il n’y reviendra vraiment qu’au début des années 80, tout d’abord avec Fondation foudroyée en 1982, puis avec Les Robots de l’aube en 19838. Dans ce troisième opus de la trilogie Baley-Olivaw, nos deux détectives enquêtent cette fois sur le meurtre d’un robot.

Les nouvelles de science-fiction policière

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Histoires mystérieuses est un recueil de nouvelles écrites entre 1938 et 1967, dont plusieurs relèvent de la science-fiction policière. Quatre d’entre elles font intervenir deux personnages récurrents, le détective Seton Davenport et le docteur Wendell Urth. En bon fils spirituel de Henry le serveur, ce dernier résout sans jamais sortir de son domicile toutes les énigmes que lui soumet Davenport. Les deux exemples suivants donnent une idée du genre de récit de SF policière qu’écrivait Asimov.

Dans la nouvelle Chante-cloche, un meurtre est commis sur la Lune. Bien que l’assassin ait tout manigancé dans les moindres détails pour qu’on ne puisse prouver sa présence sur la Lune à ce moment-là, sa culpabilité est finalement prouvée par le fait que, interpellé juste après son retour sur Terre, il n’a pas eu le temps de se réadapter à la pesanteur terrestre : le coupable est trahi par ses réflexes acquis lors de son séjour dans l’espace. Dans Mortelle est la nuit, un savant est assassiné et l’unique exemplaire du résultat de ses travaux disparaît. Une confrontation entre les trois suspects permet d’identifier le coupable. Ce dernier vit sur la face obscure de sa planète d’origine, et cette particularité astronomique conditionne le comportement de ses habitants (pour eux, une nuit est éternelle) ; c’est ce qui le trahit sur Terre. Asimov utilise une technique similaire dans La Poussière qui tue.

Nous avons bien là affaire à du policier de science-fiction, et non à du « policier scientifique ». En effet, les énigmes reposent moins sur un argument scientifique que sur une spéculation science-fictive : dans les exemples précédents, Asimov imagine comment l’exploration et la colonisation du système solaire pourraient modifier le comportement et le mode de vie de l’humanité.

La science-fiction à énigme

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Après le policier pur et la science-fiction policière, la « science-fiction à énigme » est le troisième aspect de l’œuvre policière d’Asimov. Dans le recueil Les Robots, quelques nouvelles relatent un conflit – ainsi que sa résolution – reposant sur les célèbres « Trois Lois de la Robotique » imaginées par Asimov et Campbell. Plusieurs de ces nouvelles mettent en scène deux personnages récurrents, Powell et Donovan. Ils appartiennent donc, avec Henry, Griswold, le docteur Urth, Elijah Baley et R. Daneel Olivaw, à la grande famille des enquêteurs asimoviens récurrents (seuls les deux romans Une bouffée de mort et Murder at the ABA échappent à cette caractéristique).

Dans la nouvelle Cycle fermé, un robot fait montre d’un comportement erratique et incontrôlable. On finit par comprendre qu’il se trouve en fait dans une situation où la deuxième et la troisième loi s’équilibrent et l’empêchent de prendre une décision. Un humain trouve la solution en se mettant volontairement en danger de mort, faisant ainsi appel à la première loi qui est prioritaire. Dans Le Petit robot perdu, un robot chez qui la première loi a été altérée (il ne peut porter atteinte à un être humain, mais peut toutefois laisser un humain exposé au danger) se cache parmi soixante-deux robots normaux. Tous seront soumis à diverses simulations où un humain ou eux-mêmes seront mis en danger, afin de forcer la différence du robot anormal à se manifester.

Tous ces récits (ces problèmes mathématiques, pourrait-on même dire) ne relèvent pas véritablement du genre policier puisqu’il s’agit de dysfonctionnements techniques et non de délits. La résolution du problème, en revanche, s’apparente à la technique utilisée par Asimov dans le policier pur ou le policier-SF décrits plus haut : après avoir exposé au lecteur tous les éléments nécessaires et suffisants, l’auteur dénoue le problème par l’analyse et le raisonnement au cours d’un récit où logique et dialogue prennent le pas sur la violence et l’action. Comme le résume Powell dans Cycle fermé : « Il n’y a rien de tel que la déduction » !

Ce panorama d’une douzaine de romans et de recueils de nouvelles aura montré à la fois les dénominateurs communs et les variations, du policier pur à la SF pure, qu’Asimov a su imprimer à son œuvre policière. Prolifique ne rime pas nécessairement avec répétitif. Il aura également mis en exergue ce souci constant chez le Bon Docteur, aussi bien dans son œuvre de fiction que de vulgarisation : solliciter l’intelligence du lecteur.

Bibliographie

Romans policiers

Une bouffée de mort – Livre de poche n° 5198

Murder at the ABA – 1976, Doubleday

La série des Veufs Noirs

Le club des veufs noirs – 10/18 n°1980

Retour au club des veufs noirs – 10/18 n°2015

Casse-tête au club des veufs noirs – 10/18 n°2146

A table avec les veufs noirs – 10/18 n°2061

Puzzles au club des veufs noirs – 10/18 n°2183

Autres nouvelles policières

The Union Club Mysteries – 1983, Doubleday.

Les romans de SF policière

Les cavernes d’acier – J'Ai Lu

Face aux feux du soleil – J'Ai Lu

Les robots de l’aube – J'Ai Lu

Les nouvelles de SF policière

Histoires mystérieuses – Folio SF

Les nouvelles de SF à énigme

Les robots – J'Ai Lu

Enfin, on ne peut que conseiller la lecture de Moi, Asimov, autobiographie dans laquelle Asimov parle, parmi bien d’autres choses, de ses lectures et de son œuvre policières. La préface des Histoires mystérieuses contient également une réflexion très instructive sur les contraintes particulières de la science-fiction policière.

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Liens

L'article en français sur Isaac Asimov dans Wikipedia, incluant des liens vers d'autres sites francophones

L'article en anglais sur Isaac Asimov dans Wikipedia, incluant des liens vers d'autres sites anglophones

Notes

1. Tout ce qui concerne les goûts d’Asimov en matière de policier est tiré de son autobiographie, « Moi, Asimov ».

2. Ces similitudes relèvent bien sûr du détail et de l’anecdote, non d’événements aussi dramatiques qu’un meurtre.

3. Inspiré d’un club auquel Asimov appartenait, les Trap Door Spiders.

4. « La Rousse », in « A table avec les Veufs Noirs ».

5. Dans « A rebours », in « Casse-tête au Club des Veufs Noirs », un auteur de science-fiction s’efforce de bâtir une intrigue en rapport avec les éclipses de soleil. C’est l’occasion pour Asimov de se livrer à un peu de vulgarisation scientifique : on ne se refait pas !

6. In « Le Club des Veufs Noirs ».

7. Oui, certaines énigmes sont tirées par les cheveux !

8. C’est par la suite qu’Asimov a entrepris de relier dans une trame cohérente les cycles des robots, de Fondation et de l’Empire, mais ceci est une autre histoire.

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